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Commentaires

Jérôme Perani

anectode révélatrice du journalisme à la française (sans doute sans rapport avec le post) : je suis tombé ce week end sur un "Elle" de cet automne, un article d'une page sur 4 hotels de reve en Amerique du Sud, la journaliste n'oublie pas de mettre son nom

je sors du salon de thé (le Queen Ann, rue Simon Le France, the best hot chocolate in Paris, comme je l'ai indiqué sur l'excellent blog chezpim.typepad.com)

je googlise un des hotels et je tombe sur un article du Guardian qui reprend exactement les mêmes hotels !
l'article date du 1er janvier, mais le journaliste anglais cite sa source : un livre sur les hotels d'amerique du sud publié chez Taschen

moralité : à quoi sert le journaliste francais ? il est vrai qu'en France n'importe qui travaillant dans un groupe de presse peut accéder a la carte de presse par ancienneté

Emmanuel

Le problème du "biais des médias" est exactement celui du Savant de Max Weber: il se doit à l'impartialité et le peut difficilement. Plusieurs philosophes allemands et épistémologues des sciences humaines ont analysés le problème entre la fin du XIX° et le début du XX°: Simmel, Dilthey (mon préféré), Rickhert... Alors que les sciences humaines sont par nature sciences de la subjectivité, et que l'instrument du scientifique est en la matière la subjectivité du chercheur, comment garantir la moindre objectivité? Pour Dilthey, c'est le problème du "cercle herméneutique": je ne peux comprendre que ce qui me ressemble, ce dont je possède les catégories d'apréhension. Les sciences humaines ne sont que des sciences d'interprétation: la restitution scientifique est l'interprétation de l'autre. Quelle différence avec le journalisme, au fond?
Si les blogs arrivent à influer sur la presse, et si j'en crois mes chers vieux philosophes, c'est qu'ils auront acquis une place de premier ordre dans l'univers humain, qu'ils seront devenus l'un des instruments de la conscience du monde.
Ils auront alors peut-être aidé le journalisme à arrêter de se recopier lui-même, comme nous le rappelle bien à propos le post précédent...
Pour revenir à Weber, à sa lecture c'est exactement l'avis de Glenn Reynolds qui m'était venu: le mieux est encore d'annoncer d'où l'on parle, avec quel point de vue. Mais il y a une condition tout de même: ne pas franchir la ligne jaune entre le descriptif et l'argumentatif...

ibiscus

Je partage plutôt ce point de vue, proche de celui de Glenn Reynolds.

A ce propos, lors des dernières élections présidentielles américaines, Slate a publié cette ligne éditoriale http://slate.msn.com/id/2108717 .
Dans cet article est cité l'exemple du Washington Post : "Len Downie, the executive editor of the Washington Post, famously goes so far as to avoid even voting."

En s'excluant ainsi du processus démocratique, ne serait-on pas tenté de voter par procuration, en faisant insidieusement campagne pour le candidat pour lequel on aurait voulu voter ?

socdem

Tout à fait ok avec Hibiscus et, pour une fois avec l'auteur d'Instapundit.

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