Merci à Stéphane de m'avoir signalé la publication d'une étude de la FIPP (International Federation of the Periodical Press) via l'article se trouvant ici.
Il s'agit d'un sondage mené en 2004 auprès de 71 responsables des sites de magazines grand public dans le monde. L'échantillon ne se veut pas représentatif mais de tirer des enseignements auprès de ceux qui ont réussi.
On y apprend que plus de la moitié est désormais rentable (contre 26% en 2003) et sur les 45% de leurs revenus issus d'Internet, 54% proviennent de revenus publicitaires (le reste : eCommerce, syndication, sponsorship, etc.). La quasi-totalité d'entre eux affirme s'adresser à une nouvelle audience via le site, attirée par l'information en temps réel, l'information interactive, les archives, les capacités de recherche et l'information personnalisée.... qu'ils ne peuvent trouver avec un titre papier.
Leurs objectifs sont nettement :
- Etendre l'audience au-delà de la version imprimée, en créant une audience spécifique à la version en ligne (84%)
- Utiliser le site web pour attirer de nouveaux lecteurs pour le magazine imprimé (81%)
- Trouver de nouveaux revenus générant des profits sur le long terme (76%)
- Créer une communauté autour de votre marque (67%)
La logique est donc bien plus une complémentarité du support papier, en termes de public et en termes d'usage : 22% d'entre eux seulement proposent l'intégralité des contenus du papier en ligne et 72% le mettent à jour plusieurs fois par jour.
C'est peut-être une des raisons qui expliquent que des journaux célèbres ont créé des plateformes de blog sur leurs sites (le monde, libération, psychologies, ...), histoire de développer une audience captive et active, totalement spécifique au online...
Rédigé par : Christophe | juin 29, 2005 à 08:16 PM
En effet, c'est une manière d'étendre la marque et de compléter la gamme de services offerte par un titre à ces lecteurs. Des lecteurs actifs et participatifs, c'est le rêve d'un responsable fidélisation !
Les médias sont particulièrement bien placés pour pouvoir mener ce genre d'initiatives, ils ont des marques parmi celles qui utilisent le plus le registre affectif. Voire addictif.
Rédigé par : Danielle | juin 30, 2005 à 12:29 PM