Une conférence-débat du Club SPMI (Syndicat de la presse magazine d'information) a abordé cette question, un aperçu des échanges est disponible dans les Echos... encore en zone abonnés désolée.
Les développements des éditeurs tâtonnent encore mais leur espoir est de pouvoir recruter de nouveaux abonnés grâce au marketing viral et d'augmenter le panier moyen dépensé par les consommateurs (Alexandre Mars, Phonevalley).
Sur une dizaine de concepts testés, seuls « trois ou quatre fonctionnent », à l'image du portail vidéo de « FHM », car « le charme est un usage majeur sur le mobile », ou des titres communautaires, comme « Mood », destiné aux jeunes femmes de 15-20 ans, voire les publications très grand public ou axées sur du service comme « L'Auto Journal ».
Les consultations de contenus d'actualité sur le vif ne représentent que 5% du total... Les revenus sont encore négligeables, mais chacun semble persuadé qu'il faut tester, apprendre et occuper le terrain.
Je comprends le souhait de développer de nouveaux services en ligne, d'accroître les revenus, tout en élargissant les sources, mais j'avoue ne pas souscrire tout à fait à l'objectif de recrutement de nouveaux abonnés papier... L'animation du Monde.fr citée ci-après évoque des chiffres de consultation de son site, où 75% des lecteurs n'achètent pas le journal et 75% des lecteurs du journal ne le lisent pas en ligne. Si les croisements d'usages sont peu importants, il est probable que pour ce soit aussi le cas pour la consultation sur mobile. Avec 2 publics cibles : les lecteurs du magazine qui trouvent des services fidélisant sur la 3G en interaction avec les contenus du papier ; de nouveaux utilisateurs, plus accros à la nouveauté par le mobile que sur le papier... L'avenir le dira !
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