Dans les actualités Web/Média d'hier, deux événements se sont entrechoqués et donnent chacun une vision différenciée de ces industries en devenir.
Tout d'abord, la présentation de l'organigramme du groupe Lagardère formule Quillot : une vision transversale d'un groupe dont la vocation est désormais de faire marcher ensemble sa partie média traditionnelle (ex-HFM) et sa partie "Active" (internet + radio + tv). La mutation des titres traditionnels du groupe en médias multi-supports a encore bien du chemin à parcourir : ceux-ci (Paris Match, Elle, JDD, etc. ) ont semblé jusqu'ici à la peine pour proposer des sites Internet qui soient un peu plus que des sites compagnons, tant leur offre de contenus est bridée. Les bases sont donc jetées, mais au-delà de la simple annonce, on a l'impression désormais que la présence des médias en ligne s'industrialise, ou du moins que les marques traditionnelles qui n'ont pas fait leur saut dans leur numérique sont désormais en retard. Et que si l'on peut leur excuser leur absence sur les modèles en rupture, on ne peut par contre plus souffrir le décalage entre la perception de qualité que l'on a d'une marque de presse et une présence approximative en ligne.
De ces modèles en rupture, il est largement question à la conférence Le Web3. Je ne peux malheureusement pas y assister (fichue thèse, je suis attachée à mon bureau pour avancer dans ma rédaction), mais la couverture impressionnante de l'événement donne quelques retours sur ce qui a été dit. On y parle de TV P2P (Venice Project), de blogosphère et de sa supposée influence, de VIPs qui marquent par leur présence l'importance de ce rassemblement, de la place de l'Europe dans les nouvelles technos, des stratégies des "grands" du web... Mais visiblement, les sujets qui fâchent ne doivent pas gâcher la fête : on évite de parler de monétisation des nouveaux modèles 2.0. Mais peut-être que l'objectif de cette conférence était avant de tout de transmettre l'enthousiasme, l'envie d'entreprendre et de partager le sentiment de faire partie d'une sorte d'aventure de l'innovation. De ce point de vue en tout cas, cela semble plutôt réussi. Si vous avez été, dites moi ce que vous en pensez !
Bonjour,
j'ai assisté à l'atelier start up et la question de la monétisation était systématiquement posé aux jeunes pousses. La majeure partie du temps : constitution d'une communauté qui attirera donc les annonceurs.
Et sinon, une petite révolte des créateurs de contenu face au modèle des plateformes UGC, un modèle économique complètement inéquitable qui fait d'eux des pourvoyeurs gratuit.
cf notre billet http://xmo.blogs.com/pdld/2006/12/leweb3_how_tv_m.html
Rédigé par : pdld | décembre 20, 2006 à 07:24 PM
Le seul recours à la publicité est peut-être un peu limité pour être convaincant, non ?
Rédigé par : Danielle | janvier 12, 2007 à 11:56 AM
Good evening
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Rédigé par : Makayla0 | janvier 27, 2012 à 10:02 AM